Gwilherm Courbet

  • dessins
  • du 16 mars au 05 avril
  • vernissage le 23 mars

Mon travail, depuis ce début d’année, quitte progressivement le livre d’artiste et la gravure afin de s’orienter vers le dessin et le moulage en suivant le fil rouge du paysage. En effet, mes accumulations de lignes et de traits renvoient à des mondes irréels, des perspectives imaginaires. Ces formats, souvent allongés, permettent une immersion presque physique dans ces espaces illusoires. Les ondulations donnent une réelle impression de volume qu’il m’intéresse de rapprocher à mon travail du plâtre. Les moulages que je crée parlent des mêmes thématiques et invitent le spectateur à voyager dans ces mondes fictifs. Dans mes mécanismes de réalisation on retrouve des procédés quasi obsessionnels : les dessins sont des accumulations, des successions d’encre déposée dans un laps de temps conséquent, qui va de pair avec une fatigue physique et morale. Les moules sont produits à partir de la même source et quantité de plastique. Après chaque tirage, je détruis le moule, en récupère les différentes parties pour en recréer un nouveau, et ainsi de suite jusqu’à épuisement de la matière plastique. Ces projets ont été réalisés en parallèle, dans le même espace et le même temps, c’est donc pour toutes ces raisons que je les présente ensemble. Ainsi vous pouvez voir que mon travail passe par diverses techniques (dessin, moulage, gravure, etc.) et touche des champs encore plus divers, tels que le paysage, la fiction, l’architecture, le récit, la narration.


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